Le Fou de Gascogne


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Présentation que j'avais suggérée

L'amour de la Gascogne et l'amour des mots, voilà les traits majeurs de cette pièce au titre provocateur, écrite par un jeune auteur de 20 ans quand il était exilé en Angleterre et qu'il avait la nostalgie de son Gers natal. Les personnages s'expriment dans un langage volontairement imagé et poétique et le plus fou n'est peut-être pas celui qu'on croit.

L'action de cette tragi-comédie se passe en Gascogne à la fin des années 50 et ressuscite avec poésie des saveurs de ce temps-là


Pièce en 4 actes


Les Personnages :

Louis Mondebat, 57 ans, employé dans un bureau d’assurance.
Jeanne Mondebat, 52 ans, son épouse
Christian
Mondebat, 22 ans, plombier (grand et fort)
Gisèle
Mondebat, 20 ans, coiffeuse
Le vieux
Mondebat, 86 ans, « dort tout le temps »
Mme Lafeuillade, laitière

M. Cassagnac, agriculteur
Gérard Casadesssus, le fiancé grand et maigre de Gisèle

M. Padiran, docteur

N.B : Tous les personnages parlent avec l’accent chantant du Sud-ouest et ne sont pas des grammairiens avertis.

Lieu : Gascogne, sud du Gers

Temps : Fin des années cinquante

Préface

En 1968, année historique, j’étais en Angleterre, « French assistant » dans un lycée du Derbyshire et je poursuivais mes études en vue d’obtenir une licence d’anglais. Ainsi découvris-je l’œuvre théâtrale de l’Irlandais J.B Synge (1871 - 1909) et en particulier sa pièce « Le Baladin du monde occidental  » « The Playboy of the Western World » qui était au programme. Synge utilisait le parler local d’un monde rural, prose quasi poétique et cette prose imagée fut le principal motif d’inspiration de ma pièce «  Le Fou de Gascogne  ». Outre que depuis 7 mois en exil, j’avais le mal du pays, j’éprouvais la nostalgie de mon Gers natal.

Ecrit trop vite certainement - en trois jours- , à un âge immature, avec une construction maladroite sans doute, je livre « le Fou de Gascogne » tel quel, 42 ans plus tard à la pâture des lecteurs que j’espère pleins d’indulgence. Ils sauront pourquoi il y tant d’expressions imagées que certains pourront trouver amusantes ou vulgaires mais aussi poétiques. Mais ce sont les paroles des gens autour de moi dans les années cinquante dans le village gascon où j’ai passé mon enfance.

Quant au thème de l’œuvre au titre politiquement incorrect, la soi-disant folie du personnage principal, avec le recul et l’auto-analyse, je le comprends assez bien mais à moins qu’on ne m’interroge, je ne dirai rien, je laisse à chacun le soin de juger.

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